L'origine du domaine du Bouxhof
L’origine du Bouxhof remonte à l’époque romaine, un patricien y avait établi sa villa, sa vigne et ses jardins. Dès le début du XIIéme siècle de vieux parchemins attestent que cette cour colongère appartenait à la puissante abbaye de Pairis. Plusieurs papes confirmèrent les droits du couvent sur cette florissante propriété, gérée alternativement par des moines et des laïcs au service de l’abbé.
Au XV è siècle l’évêque de Bâle y consacra une chapelle et peu après une deuxième chapelle, toutes deux dédiées à Sainte Barbe.
Le dur labeur et la prospérité viticole des moines cisterciens furent interrompus par la terrible guerre des trente ans avec ses désastres et pillages.
Mais le retour de la paix et la vitalité de la « Cour des Buis » (traduction française de Bouxhof) eut le dessus, jusqu’à l’éclatement de la révolution française. Les biens des églises et des couvents furent déclarés bien nationaux et vendus aux enchères.
L'ère EDEL
Depuis cette époque le Bouxhof fut la propriété plusieurs grandes famille jusqu’en 1925 ou l’ère EDEL débuta.
Pendant la 2ème guerre mondiale, le Bouxhof était au centre de terrible combats de la poche de Colmar. Les troupes américaines y installèrent un PC. La famille qui avait d’abord soigné les militaires dût quitter le domaine.
A leur retour, il fallait réparer d’abord les bâtiments et nettoyer les vignes. Cependant ni les travaux dans les vignes, ni les soins donnés aux vins ne furent interrompus.
La famille
La passion de la vigne et du vin de la famille EDEL remonte à 1747.
Établi dans le village de Mittelwihr, puis au Domaine du Bouxhof à partir de 1925 sous l’œil vaillant de Émile Edel, puis succédèrent ses fils Émile et Hilaire.
C’est François, en tant que Vigneron Récoltant, en 1960 qui prit les rennes. Il propulsa le domaine vers de nouveaux horizons en débutant de nombreuses foires d’expositions (à Limoges, Nevers, St Etienne, Douai) en tant que producteur et était un des premiers à ouvrir un caveau de dégustation sur la route des vins pour développer la vente directe du producteur au consommateur.
Sa volonté du travail bien fait et l’exigence qualitative furent des valeurs qu’il transmit à son fils qui l’a rejoint en 1985.
Le respect de la nature, la lutte raisonnée, la maîtrise des rendements, l’expression du cépage et des terroirs sont parmi les priorités du domaine aujourd’hui.
C’est Jean Michel qui dirige l’exploitation depuis 1992, secondé par son épouse Gillian. Après des études en Bourgogne et des expériences professionnelles sur le terrain en France et à l’étranger, leur fils Christopher a rejoint l’exploitation en 2018.
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